Autorisation de fabrication et de commerce a et b
langue :  Français  Allemand  Anglais  Russe  Bulgare 
Voir tout le rayon
Accueil Armes B C classéesChargeurs, clipsMunitions, ciblesArmes libresArmes C9 neutraliséesArmes blanchesLunettes, visée
NettoyageHousses, sacsPorte-chargeurs, holstersPièces détachéesAccessoiresPeinturesAirSoft Paint.
JeuxLivresMilitariaVêtementsAuto-DéfenseDiversGalerie collection
Coffres, sécurité Silencieux Armes réservées export ou serv. état Liens

ACCUEIL > Galerie collection > Coiffes > France 1940 et avant > Zouaves pontificaux


Képi français officier zouaves pontificaux

AUTRES VUES



Ce produit fait parti de la galerie collection ESIStoire .
Les articles faisant partie de la galerie collection ne sont pas à vendre .

KFZ2
KFZ2

DESCRIPTION

Képi français officier zouaves pontificaux

L'AVIS DES CONSOMMATEURS

Note moyenne des consommateurs:
- 0 avis sur ce produit

AUTRES INFORMATIONS

Poids de l'objet : Non reseigné Packet
Consulter les frais de livraison





DESCRIPTION CONSTRUCTEUR CARACTERISTIQUES DETAILLEES LES AVIS DE NOS CLIENTS NOS SUGGESTIONS

Description constructeur


Képi français officier zouaves pontificaux

Armée pontificale de Pie IX, volontaires français.

Grade : capitaine.

Modèle 1867-1869.

Période Second Empire.

Attribué à Olivier-Marie-Mériadec Le Gonidec 

 

Coiffe en drap bleu de ciel foncé avec trois soutaches sur les quatre côtés et quatre galons en tresses plates d'argent doré. Bandeau en velours noir (H 2,8 cm) brodé à l'avant d'un cor de chasse en fils, cannetilles et sequins dorés. 
Calotte décorée d'un noeud hongrois composé de deux tresses plates dorées. Visière carrée en cuir verni noir avec jonc en cuir verni noir plié à cheval sur la bordure extérieure. H du képi à l'avant 6 cm, à l'arrière 14 cm. 
Fausse jugulaire en passementerie dorée fixée au bandeau au moyen de deux boutons demi-grelot dorés. Coiffe intérieure composée d'un bandeau en cuir verni noir et d'une coiffe en soie noire.
Boîte de transport en carton recouvert de papier bleu.

 

Ce képi en drap bleu-gris, orné d’un large bandeau de velours noir et de galons dorés tissés en soutache, correspond à l’équipement d’un officier supérieur des Zouaves Pontificaux, unité d’élite formée de volontaires français et francophones engagés au service du pape Pie IX entre 1860 et 1870.

Sur l’avant figure un cor de chasse brodé, symbole hérité des Chasseurs Français et adopté par les Zouaves pontificaux, qui recrutaient largement parmi les anciens chasseurs et zouaves du Second Empire. La richesse de la broderie sommitale, associée aux trois rangées de galons dorés, indique un grade élevé (chef de bataillon ou lieutenant-colonel).

Les Zouaves Pontificaux se distinguèrent notamment lors de la bataille de Mentana (1867) contre les troupes garibaldiennes, où leur engagement leur valut le surnom de « Lions du Pape ». L’usage du bandeau noir de velours et de boutons lisses non marqués, typiques des fabrications privées réalisées à Rome, Lyon ou Marseille, distingue nettement cet uniforme de ceux de l’armée impériale française régulière.

Un képi de volontaires français au service du Vatican, symbole d’honneur militaire et de fidélité à Rome à la veille de la chute des États pontificaux.
 

 

 

 

 

BIOGRAPHIE :

 

Olivier-Marie-Mériadec Le Gonidec, comte de Traissan, né au château de La Baratière à Vitré le 24 février 1839 et mort à Paris le 18 janvier 1912, est un militaire et homme politique français Issu d'une famille aristocratique originaire du pays de Rennes. Fils d'Alfred Marie-Mériadec Le Gonidec de Traissan (1807-1889) et de Claire-Marie-Louise du Plessis d'Argentré, il se fait connaître de bonne heure par l'ardeur de ses sentiments royalistes et catholiques.

Il s'engage à Rome sous le matricule 55 le 29 mai 1860, rentré au service le 1er juin 1860 il est affecté aux Tirailleurs Franco-Belges, unité de volontaires formée pour défendre les États du Pape.

Nommé caporal aux zouaves pontificaux le 3 septembre 1860 (matricule 10). Il en gravit tous les grades : sergent le 1er janvier 1861 ; sous-lieutenant le 19 mars 1861 ; lieutenant le 11 août 1862 ; il est nommé capitaine le 1er janvier 1867.

Il prend part aux campagnes de Rome de 1860, 1867 et 1870, engagé aux batailles de Castelfidardo (18 septembre 1860), de Ponte-Correze, près Rome (28 janvier 1861) et de Mentana (3 novembre 1867) et au siège de Rome en 1870.

Délié du serment de fidélité au Saint-Siège le 20 septembre 1870.

Rentré en France au moment de la guerre franco-prussienne, campagne de 1870-1871, il rejoint les volontaires de l'Ouest qu'il intègre avec son grade de capitaine le 10 octobre 1870, nommé chef-de-bataillon le 16 octobre 1870. Au cours de la Guerre franco-allemande de 1870, il s'engage dans la Légion des Volontaires de l'Ouest et il fait la campagne de la Loire dans le corps de Charette. Il prend part aux combats de Cercottes (Loiret), le 10 octobre, de Brou (Eure-et-Loir) le 25 novembre et de Loigny (Eure-et-Loir) le 2 décembre 1870.

Revenu à la vie civile, il continue à entretenir des relations étroites avec les milieux monarchistes et les anciens zouaves pontificaux. 

Conseiller municipal de Vitré, il se présente, comme candidat monarchiste, aux élections législatives de 1876, et il est élu, le 5 mars, au second tour de scrutin, député d'Ille-et-Vilaine, par 9 997 voix (14 803 votants, 19 692 inscrits), contre 4 841 à M. de Montluc.

Il prend place à l'extrême droite, fut l'un des secrétaires de la Chambre, vota constamment avec la minorité, et soutint, contre les 363, le gouvernement du Seize-mai. Réélu, le 14 octobre 1877, par 13 022 voix (17 316 votants, 20 391 inscrits), contre 4 237 à M. de Montluc, il suit la même politique que précédemment, se prononce contre les invalidations des députés de la droite, contre le ministère Dufaure, contre l'article 7, contre les lois Ferry sur l'enseignement, contre l'amnistie, etc., et obtient encore sa réélection, dans la même circonscription, aux élections du 21 août 1881, avec 10 319 voix (15 555 votants, 20 350 inscrits) contre 5 142 à Ragot.

Adversaire de tous les cabinets qui se succédèrent au pouvoir pendant la législature, il opina contre les crédits de l'expédition du Tonkin. Aux élections du 4 octobre 1885, porté sur la liste conservatrice d'Ille-et-Vilaine, il échoua avec 59 414 voix, mais retrouva son siège le 22 septembre 1889, qu'il conserva jusqu'à son décès, survenu en 1912. Il conserva sa place dans l'opposition anti-républicaine.

À la mort du général baron de Charette survenue le 9 octobre 1911, le comte Olivier Le Gonidec de Tressan est devenu chef de l'ancien régiment des Zouaves pontificaux le 2 décembre 1911. Châtelain de La Baratière, il est mort à Paris le 18 janvier 1912 et inhumé à Vitré. 

 

Distinctions

Chevalier de l'ordre de Pie IX.

médaille de Castelfidardo « Pro Petri sede ».

Croix de Mentana « Fidei et Virtute ».

Médaille pontificale « Bene Merenti ».

Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (29 juillet 1871).

 

Le frère d'Olivier, Paul Le Gonidec de Traissan (1840-1888) poursuit lui aussi une brillante carrière dans les zouaves, démobilisé chef de bataillon en 1870 et fait chevalier de la Légion d'honneur. Leur cousin germain Frédéric, lui aussi zouave, garde quant à lui des relations privilégiées avec le général Athanase de Charette et est fait comte romain par le Pape.

 

Recherches et descriptions rédigées en partie avec l’aide d’un assistant IA (ChatGPT-5). Des imprécisions ou erreurs typologiques peuvent subsister.