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Salacco français tirailleur indochinois et annamites

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SFT3
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BESCHREIBUNG

Salacco français tirailleur indochinois et annamites.

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Herstellerbesreibung


Salacco français.

Tirailleur indochinois et annamites.

Les tirailleurs Tonkinois (Hanoï) et Annamites (Saïgon) sont des troupes indigènes d'Indochine.

Ils furent recrutés à partir des années 1880 lors de l'expédition du Tonkin.

Ces régiments ont été dissous en 1945.

 

Ce couvre chef a des origines qui remontent à l’Asie du Nord.

L’INDOCHINE

En 1887, la France y crée l’Union Indochinoise, regroupant Annam, Cambodge, Cochinchine, Laos, Tonkin. Divers modèles de  Salakot  existent dans ces régions où ils sont réalisés avec de la paille de riz, du rotin, des lamelles de bambous. Coniques, légers, aux bords courbés ils sont recouverts de cotonnade noire, ceux des dignitaires, plus travaillés sont rehaussés d’argent ou d’écaille.

LE MODÈLE ANNAMITE

Il est porté par les troupes, habillé de tissu kaki, plus court et plat, il se prolonge d’un couvre nuque partant des tempes. Le modèle militaire de 1920, en lamelles de bambou vernissées, tient par une jugulaire en cuir, sur le devant du salako, figure une ancre de marine. Vers 1930, trois initiales en cuivre ajoutées désignent la Garde Civile Locale.

LE MODÈLE TONKINOIS

En 1873, il coiffe les Officiers de Marine Français durant l’expédition au Tonkin. Il est réalisé en feuilles de palmier tressé et recouvert de coton blanc, ses plats bords sont arrondis. De 1880 à 1913, celui des tirailleurs Indochinois, en bambou, plus petit, est maintenu sous le menton par une bande de tissu rouge. En 1917, lorsque ces tirailleurs arrivent en France, ils font sensation avec leurs dents laquées de noir, arborant le  salakot  sur leurs cheveux bruns maintenus en chignons.

SON ARRIVÉ AUX SAINTES

Entre 1834 et 1885, des Chinois et des Annamites coiffés de Salakot arrivent en Guadeloupe parmi les travailleurs Africains et Indiens. Ils viennent travailler à la poterie de la Grande Baie aux Saintes. En 1873, d’autres Annamites condamnés à cinq ans de travaux forcés pour rébellion envers l’Etat Français, sont envoyés au bagne des Saintes sur l’Ilet à Cabrit, autrefois nommé Petite Martinique, qui reçoit des bagnards dans sa maison centrale «  de Force et de Correction  » jusqu’en 1902.

Les pêcheurs Saintois adoptent et adaptent le  Salakot, qui devient Salacco, avec un ou deux «  C  », perdant son  «  T  » et son «  K  ».